(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Les municipales ont, sans aucun doute, engendré la mutation la plus importante du paysage politique corse de ces dernières années. Ajaccio et Bastia ont changé de majorité municipale, avec l’élection, une première, d’un maire nationaliste autour d’une large coalition dans la capitale de la Haute-Corse.
Certains partis politiques, certains courants auparavant tout-puissants ont vu leur poids fondre comme neige au soleil, au contraire d’autres qui ont pris un poids nettement plus important. De quoi changer la donne pour les prochaines territoriales de l’année prochaine, car une chose est sûre, casse-têtes et remue-ménage seront au rendez-vous pour recomposer de nouvelles forces politiques, tant les dynamiques ont changé. Le courant nationaliste dit “modéré” a pris les commandes d’une vaste alliance avec des courants plus traditionnels dits progressistes pour faire basculer Bastia tout en n’y incluant pas l’autre courant du nationalisme représenté par Corsica Libera. Le même schéma pourrait-il être reconductible à l’échelle territoriale, et surtout de l’élection territoriale ?
On écoute Gilles Simeoni, maire de Bastia mais aussi leader de Femu a Corsica avec Jean-Christophe Angelini.
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