(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Ça avance ! On l’a entendu lundi à plusieurs reprises à l’occasion de la visite en Corse de Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation, de la réforme de l’Etat et de la fonction publique, mais ça avance lentement.
Plusieurs courants politiques, et notamment nationalistes, pensent que ce qui a été annoncé hier par la ministre va dans le sens de ce qui a été annoncé au cours des visites précédentes. L’idée générale rappelons-le, et nous n’allons pas y revenir, est de faire avancer au maximum les possibilités du statut actuel de la Corse, c’est-à-dire tirer la quintessence des institutions actuelles avant de se lancer dans l’étape ultime de la réforme constitutionnelle.
Cette vision des choses a plusieurs fois été déclinée hier, ce qui ne convient pas forcément aux mouvements nationalistes qui préféreraient assister à une accélération du calendrier. Sans faire référence au fameux train de sénateur, Jean-Guy Talamoni pense que les choses ne vont pas assez vite. Pour lui, l’inscription de la Corse dans la Constitution reste l’étape essentielle pour l’avènement d’un nouveau statut politique pour l’île, même si pour l’instant, cette inscription ne concernerait que le volet langue corse.
Écoutez Jean-Guy Talamoni
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