Un Nationaliste à la tête de la mairie de Bastia. Un libéral, nouveau locataire de la Maison Carrée à Ajaccio. Des victoires éclatantes et impromptues. Des échecs cinglants et inattendus.
Des unions inédites et des divorces sanglants. Une gauche à la dérive, une droite reboostée, des Nationalistes entre deux eaux. Les résultats des élections municipales changent le paysage politique insulaire et bouleversent les équilibres. Décryptage.
Les élections municipales, qui viennent de s’achever, ont été, en Corse, un vivier de surprises. Ce n’était qu’un scrutin local. Personne, en dépit des rumeurs de séismes ou de citadelles assiégées, n’imaginait raisonnablement qu’il bouleverserait la donne politique corse. Pourtant, aucun candidat, parti favori dans les communes-clés, n’a gagné la course. Nul ne prévoyait que le tsunami attendu, qui a ravagé la gauche partout sur le continent, atteindrait les rivages de l’île. Personne ne croyait véritablement à l’alternance, notamment dans les grandes cités, tant les édiles semblaient contrôler leurs territoires. La majorité nationale et territoriale, toute puissante au Nord et dans les deux principales villes de l’île, ne semblait guère s’inquiéter des possibles revers liftés de la politique gouvernementale si décriée. Ni même de ses propres déchirures. A Bastia et Ajaccio, coalisée dans des majorités en place, elle était tellement sûre de son fief qu’elle a refusé de partager le pouvoir. A Porto-Vecchio et à Sartène, elle semblait certaine de sa capacité à prendre ou à reprendre, alliée ou non aux Nationalistes, le bastion libéral.
Article publié le 2 avril 2014, à lire ci-dessous :
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