Dernier épisode de l’affaire de Murtoli qui oppose Paul Canarelli, propriétaire du domaine, à Anne de Carbuccia, épouse Tazartes. En jeu, la propriété effective de l’une des 12 bergeries situées sur le domaine, maison fortifiée qu’Anne de Carbuccia a achetée en 2011 à Paul d’Ortoli mais dont la vente est contestée par Paul Canarelli, qui invoque un bail commercial avec le propriétaire initial de la demeure.
Au civil, la justice a donné raison à Anne de Carbuccia (au pénal, le dossier a été renvoyé devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris). Mais la Safer, qui estime que la vente est litigieuse, a fait appel. Le résultat sera connu en avril. En attendant, Paul d’Ortoli, son ancien propriétaire, s’exprime pour la première fois. En exclusivité pour Corsica.
– corsica : Qu’est-ce qui vous a décidé à parler aujourd’hui ?
Paul d’Ortoli : Je suis excédé par le rôle qu’on tente de me faire jouer dans cette affaire à travers des faits et des propos qui travestissent la réalité. J’ai toujours réservé mes déclarations à la justice à laquelle j’ai dit la vérité. Je pensais que cela suffirait. Mais la médiatisation qui a été faite autour de cette vente a été exploitée avec acharnement pour semer le trouble dans les esprits, masquer la réalité et tenter d’influencer les juges dans leurs décisions. Il est mis systématiquement en avant, et encore récemment devant la Cour d’appel de Bastia, le fait que j’agirais sous la contrainte de Paul Canarelli, ce qui est totalement faux et insultant. Je ne peux donc laisser dire plus longtemps que ma position dans ces deux procès est motivée par la peur.
Article publié le 31 mars 2014, à lire ci dessous :
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