Les non-lieux qu’ont obtenus Jérémy Capita et Guy Orsoni dans l’affaire de la fusillade de Baleone prouvent, avec d’autres affaires en cours , que les dossiers constitués par les policiers et les magistrats ne tiennent pas toujours la route. Même si la récente frénésie policière, en faisant « la preuve par le vide », a permis de limiter le nombre de règlements de comptes.
– Cela était prévisible, et « Corsica » s’en était fait plusieurs fois l’écho : un certain nombre d’affaires de règlements de comptes prétendument résolues n’allait pas « tenir » devant la justice. Quel que soit le bien fondé des convictions policières, celles-ci, passées au filtre des instructions, des réquisitoires du parquet contestés par les appels des avocats, puis des procès , allaient s’enliser. Donc, quelle que soit l’opinion qu’on en ait, disparaitre. Et les personnes mises en cause, coupables ou innocentes, allaient juridiquement être mises hors de cause. C’est ce qui est déjà arrivé ou risque de se passer en ce qui concerne un certain nombre de règlements de comptes. Rappelons, à titre d’exemple, que les personnes mises en examen dans l’affaire de l’assassinat de Jean-Claude Colonna, en juin 2008, ont toutes été remises en liberté, ce qui rend leur éventuelles condamnations douteuses. Le scénario s’est d’ailleurs reproduit dans d’autres affaires criminelles. Dernier exemple connu : le non lieu qu’ont obtenu, en février dernier, Jérémy Capita et Guy Orsoni, mis en examen dans l’affaire de la fusillade de Baleone, près d’Ajaccio, qui avait coûté la vie à deux jeunes, Jean-Noël Detori et Nicolas Salini, le 10 avril 2009.
Article publié le 31 mars 2014, à lire ci dessous :
(…)
CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Mensuel CorsicaCorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
Produit CORSU E RIBELLU
