« Inseme per Bastia place au cœur de sa démarche la démocratie, l’ouverture, la recherche constante de convergences entre toutes les forces de progrès, au service de Bastia et de l’intérêt général. Cette vision de la politique, du présent, et de l’avenir de notre ville est en train de susciter l’enthousiasme et l’adhésion d’une très grande majorité de bastiaises et de bastiais, quels que soient leur âge, leur catégorie sociale, ou leur famille politique d’origine.
Avec leur conférence de presse du 3 mars 2014, Jean Zuccarelli et Francis Riolacci démontrent que les seuls arguments qu’il leur reste à opposer à cette extraordinaire dynamique de victoire et de changement sont le mensonge, l’injure, et la diffamation.
1) Le mensonge, lorsqu’ils me désignent comme un « danger pour la République ». Ils savent pertinemment que j’ai constamment affirmé que seule l’action publique et démocratique peut permettre de construire une société corse émancipée, qui offre à sa jeunesse d’autres perspectives que la révolte, les parloirs de prison, le chômage, le culte des armes, ou l’exil. Et ils savent aussi ce qui fait courir un danger à l’Etat et à sa crédibilité, ce n’est pas l’aspiration massive des Corses à la reconnaissance de leur identité, mais bien plutôt de continuer à soutenir à bout de bras un système fondé sur la violence de la fraude, du clientélisme, et des passe-droits généralisés sur les emplois publics et les logements.
2) L’injure, lorsqu’ils affirment que nous serions les tenants du rejet de l’Autre, ou d’une « race pure ». Le peuple corse est une communauté de destin, qui intègre en son sein toutes celles et ceux qui ont fait le choix de vivre dans ce pays et d’en adopter l’identité, les difficultés, et les espoirs. Les 43 femmes et hommes qui composent la liste « Inseme per Bastia », les milliers d’autres qui militent au sein de notre démarche ou la soutiennent, font vivre au quotidien, dans chacun de leurs engagements, les notions de solidarité, de tolérance, de respect de l’autre. Tous, nous sommes révoltés par les allégations injurieuses de Jean Zuccarelli et Francis Riolacci.
3) La diffamation, quand ils osent affirmer que « le simeonisme prend sa source dans la collaboration avec l’Italie mussolinienne ». Jean Zuccarelli et Francis Riolacci assument pour la première fois publiquement les rumeurs aux relents d’égoût que certains de leurs séïdes étaient jusque là chargés de colporter dans l’ombre. Ce faisant, ils n’insultent pas seulement ma famille, mais aussi celle de centaines de militantes et de militants autonomistes et nationalistes dont les parents et grands-parents ont pris tous les risques, et bien souvent donné leur sang et leur vie, pour la France, pour la Résistance, et pour la Liberté. Dont acte. En ce qui nous concerne, nous ne répondrons pas à la provocation grossière que constituent ces affirmations diffamatoires, sans précédent dans la vie politique bastiaise et insulaire.
Le florilège des propos tenus par Jean Zuccarelli et Francis Riolacci lors de leur conférence de presse du 4 mars 2014 démontre qu’ils ont compris que leur défaite électorale et politique, lors des scrutins des 23 et 30 mars 2014, est certaine. Ils jouent donc une de leurs dernières cartes : créer artificiellement une logique de tension, positionnement qui annonce sans doute d’autres manœuvres et d’autres dérapages.
La jeunesse, via les réseaux sociaux, a déjà apporté une première réponse à cette entreprise désespérée : celle de la magagna et de la dérision. C’est sans doute la meilleure façon de dire qu’à la logique du pire prônée par Jean Zuccarelli et Francis Riolacci, nous continuerons d’opposer celle qui est et qui restera la nôtre : la logique du respect total de nos adversaires politiques, celle de l’apaisement, celle, surtout, de la concrétisation de l’immense espoir qui porte Bastia vers une ère nouvelle. Inseme, per Bastia ! »
4 mars 2014
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Revue de Presse et suite de l’article :
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