Le benjamin de l’élection s’est offert hier soir un vrai meeting, au péristyle du théâtre, pour la présentation de sa liste. Son discours s’ancre sur l’économie mais n’oublie pas de tacler ses adversaires
Il s’était montré calme, posé et courtois lors du débat organisé par Corse-Matin et RCFM, mardi dernier. Calme et posé, Sylvain Fanti l’est resté. Y compris lors du déclenchement de l’alarme incendie, après un usage intempestif de la machine à fumée. Courtois un peu moins. Le plus jeune candidat de cette élection municipale a montré qu’il avait des dents et pas des dents de lait !
« Je le redis : il n’y a pas que les méchants cagoulés et les vieux jacobins poussiéreux dans ce scrutin ! Alors on nous dit que le vote nationaliste autoproclamé modéré est tendance… Mais quelle est la couleur politique de Gilles Simeoni ? Et François Tatti ? Il n’est pas de droite c’est certain : il est le faux frère de la sainte dynastie Zuccarelli ! Qui a compris sa position au second tour ? Moi, je dis aux électeurs de Simeoni et de Tatti : est-ce qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise ?» C’est donc, chez ces deux candidats tout particulièrement, que Sylvain Fanti entend grappiller des voix.
Pour une zone franche dans les quartiers sud
Très à l’aise derrière son pupitre et même si le théâtre n’était pas archicomble (avec la présence discrète de colistiers de la liste officielle de l’UMP), il s’est voulu pragmatique, témoin de sa campagne démarrée très tôt dans les quartiers. Il le dit, « j’aime ma ville, je suis issu de ce peuple bleu».
Article publié le 4 mars 2014, à lire ci dessous
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