On aurait pu croire le sort de la SNCM scellé par ses actionnaires et divers intérêts financiers et insulaires. Début janvier, en quelques jours, le rapport de force a changé. Le gouvernement a dû prendre ses responsabilités devant l’offensive éclair d’une direction et des syndicats unis pour sauver leur entreprise.
La Corse « prise en otage par huit jours de grève », selon l’expression consacrée, a peut-être tout à y gagner. – Il aura donc fallu huit jours de grève de la SNCM et de la Méridionale pour faire plier le gouvernement. Du moins pour que cessent ses atermoiements, et qu’il décide, par la voix du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, d’apporter son soutien au plan de développement à long terme défendu par Marc Dufour, le président du directoire de l’entreprise et largement approuvé par tous les syndicats (hors STC).
Au ministère des Transports, ce n’est pourtant pas la joie qui prédominait à l’annonce de cette décision. Ceux qui, en Corse et au sein du ministère, comptaient sur le pourrissement du mouvement de grève en sous-estimant les capacités de la CGT à mobiliser les personnels de la compagnie, et au-delà, avaient fait un mauvais calcul suite à une mauvaise appréciation de la situation. Une de plus, dira-t-on. Mais à Paris il fallait bien trouver une sortie et… improviser.
Article publié le 14 février 2014 à lire ci dessous
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