Annulation de tous les vols à l’aéroport de Figari, vendredi dernier, suite à un mouvement de grève des aiguilleurs du ciel. C’en est trop pour Georges Mela, président de l’intercommunalité Grand Sud, dénonce « le démantèlement de cet aéroport, outil de développement ». Etat, CTC, CCI et bien sûr la compagnie régionale Air Corsica sont responsables de cette situation pour le candidat aux municipales de Porto-Vecchio.
Pas de service public minimum
Contrairement aux trois autres aéroports de l’île, Figari n’est pas concerné par le service minimum en période de grève, les passagers sont priés de se rendre à un autre aéroport, « je dénonce cette situation extrêmement préjudiciable pour toute la région. Je sais que cette décision relève avant tout de la Direction Générale de l’Aviation Civile, dépendant du ministère des transports. Mais face à la vision lointaine de l’administration centrale, je demande que cette question majeure fasse l’objet d’une intervention unanime des représentants de l’Etat en Corse ainsi que des élus : parlementaires, territoriaux et consulaires de Corse. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse du Sud, via sa représentation locale, doit veiller dans le cadre de ses attributions de gestionnaire des aéroports du Sud, à plus d’équité quant au traitement de l’aéroport de Figari. »
Pas de tarifs résidents…
Autre particularité de l’aéroport de Figari que nous avions dénoncé au mois de novembre dans un article intitulé « les promesses d’Air Corsica s’envolent », le tarif résident disparaît lorsqu’un passager se rend à Paris via Nice ou Marseille. Les tarifs grimpent pouvant atteindre des sommes exorbitantes, « de telles conditions sont discriminatoires et contraires aux obligations de service public » s’insurge Georges Mela.
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