Paul Molac, député apparenté Union démocratique bretonne et co-président du Groupe d’études sur les langues régionales se félicite du vote sans précédent à l’Assemblée nationale en faveur de la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Avec 361 votes pour, sur 510 suffrages exprimés, la barre des 3/5è nécessaire à toute révision de la Constitution est allègrement dépassée. C’est une première étape encourageante de franchie dans le long processus de ratification de la Charte que nous attendons depuis 15 ans. La balle est désormais dans le camp du Sénat, avant de revenir dans celui du Gouvernement qui s’est engagé par la voix d’Aurélie Filippetti à déposer son propre projet de loi si la barre des 3/5è était dépassée au Parlement, pour finalement le présenter au Congrès. C’est une fenêtre inespérée il y a encore un an qui s’ouvre, notamment grâce aux Bretons, et dans laquelle il faudra s’engouffrer le plus loin possible, il n’est plus question de reculer.
La Charte donnera l’assise constitutionnelle qui permettra de mettre en place au niveau législatif des lois de politiques linguistiques pour les langues de France. Au-delà d’une large majorité sur cette proposition de loi de ratification de la Charte, c’est bien un signal au Gouvernement qui est envoyé par la représentation nationale afin d’avancer sur la question des langues régionales. L’absence de législation nuit aux langues régionales et avantage ceux qui veulent leur disparition, c’est pourquoi avec l’adoption de la Charte, nous devrons avancer par le moyen d’une loi-cadre sur le sujet.
Paul Molac
Union démocratique bretonne
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