La grande réforme des régions a été promise pour le mois d’avril par le Premier ministre. La Corse continuera à faire cavalier seul sur le chemin de sa propre évolution…
Le paysage institutionnel de la France va changer. Lors de sa conférence de presse vie publique-vie privée, François Hollande a clairement dit son intention de mordre à pleines dents dans le millefeuille territorial.
« Il y aura des fusions de communes, des fusions d’intercommunalités, des fusions de départements, des fusions de régions », promet à son tour Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’État, de la décentralisation et de la Fonction publique qui sera en visite en Corse le 3 février. L’objectif est mis sur le tapis : clarifier les compétences pour réaliser des économies publiques.
Plusieurs départements sont destinés à disparaître, en priorité ceux qui se situent sur le territoire des treize futures grandes métropoles.
La Corse sera épargnée de ce côté-là.
Quant à la redéfinition des frontières territoriales, ce ne sera pas avant 2015, année d’élection régionale. Si redécoupage il y a, elle ne sera applicable qu’en 2020. « Vous allez avoir quelques régions en moins et, parfois, au lieu de fusionner deux régions, il faudra peut-être que j’en coupe. Et ce n’est pas si facile à faire »,admet encore Marylise Lebranchu, la ministre qui aura le plus de pain sur la planche dans les mois qui viennent avec, en prime, le dossier de la Corse, flanqué de la réforme constitutionnelle qui fait l’objet d’une longue procédure de négociations.
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