Le long processus de la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires a débuté à l’Assemblée nationale. les députés corses ont défendu avec ardeur le pluralisme des langues
Les langues se délient. L’Assemblée nationale a ouvert, mercredi, le débat sur la proposition de loi constitutionnelle permettant de ratifier la charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Devant un auditoire clairsemé, les députés bretons, corses ou alsaciens, tous bancs confondus, ont défendu avec enthousiasme la ratification de la charte qui n’a guère été contestée que par un discours véhément d’Henri Guaino ou de Marion Maréchal-Le Pen qui y voit un « risque majeur de balkanisation de la République ».
Cette charte, signée par la France en 1999 mais jamais ratifiée en raison de blocages constitutionnels est destinée à protéger et à promouvoir l’emploi des langues régionales ou minoritaires.
Promise par le candidat François Hollande, la ratification a été relancée par Jean-Marc Ayrault, à l’issue de la grogne des Bonnets rouges, l’an passé sur la péninsule bretonne. Le Corse pourra-t-il donner de la voix grâce aux Bretons ?
Le chemin est encore long, bien long. Car il faut que la Constitution qui proclame dans son article 2 que « la langue de la République est le français » autorise explicitement la France à ratifier la charte. Les voies de passage sont étroites. C’est le sens de la proposition de loi constitutionnelle socialiste qui a été débattue hier dans l’hémicycle.
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