Candidat à Bastia, ce dirigeant de Corsica Libera nous détaille les objectifs de son mouvement lors des municipales en évoquant les différentes stratégies locales des nationalistes.
– Corsica : Qu’est ce qui fait la spécificité des nationalistes en ce qui concerne la gestion d’une ville ?
– Eric Simoni : Déjà, ce que l’on va décliner localement va s’articuler avec ce que l’on défend au niveau de la Corse. C’est-à-dire que l’on veut créer des villes qui soient des villes corses et qui ressemblent à ce que nous sommes. Qui soient baignées de notre culture et que notre proximité à nous, Corses, soit une chance, par rapport à tous les problèmes que l’on connait. C’est vrai en termes de solidarité, de sécurité, de lien social. Alors que les démarches qui ne sont pas nationalistes corses visent souvent à reproduire des schémas qui ont échoué ailleurs et conduit à la catastrophe sociale. Nous, pour l’instant, on a fait l’erreur de copier ces schémas extérieurs.
– Corsica : : En termes de gestion, notamment financière, qu’est-ce que cela signifie ?
– Eric Simoni : En matière financière, nous, ce que l’on veut, c’est d’abord une transparence totale, que ce soit en matière d’attribution des marchés publics ou de logements sociaux. Tout cela, pour nous, c’est très important. Et la gestion, cela dépend de l’orientation qui est donnée en termes de projets.
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