Le porte parole du PNC, candidat à la mairie de Porto-Vecchio, nous donne son point de vue sur la gestion nationaliste des villes.
– Corsica : A Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio ou Corte des listes nationalistes aspirent à gouverner des villes. Qu’est-ce qui différencie les nationalistes des autres forces politiques en matière de gouvernance municipale ?
– Jean-Christophe Angelini : A mon avis, la première rupture, parcequ’il faut parler de rupture, c’est le mode de gouvernance. Parce que, ce qui caractérise la gestion municipale dans beaucoup de communes, y compris dans celle que je connais bien, la mienne, c’est une forme de confiscation du pouvoir. Il n’y a pas de pratiques démocratiques au quotidien. Qu’il s’agisse de compte rendu de mandat, de la commission extra-municipale, des référendums d’initiative locale, des groupes d’experts qui pourraient être constitués. J’ai l’impression que dans beaucoup de communes le pouvoir appartient à ceux qui l’ont pris, sans que l’on prenne le temps d’informer nos concitoyens : en exerçant effectivement une démocratie locale. Et ce que je retrouve comme point commun dans toutes les démarches municipales qui sont soutenues par Femu a Corsica, c’est cette volonté de rupture, du point de vue de la gouvernance, et d’associer les citoyens à l’exercice de la démocratie locale. Et cette rupture va consister à amener les territoires dans une dynamique de transformation profonde. Nous ne serons pas là uniquement dans un souci de gestion. On est là pour porter des projets de transformation sociale qui passent par l’aménagement, l’urbanisme, le sport, la culture. Avec des décisions et des actions fortes dès les premiers mois de notre élection.
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