Qui a dit que la démocratie n’avait pas de prix ? Pour permettre aux citoyens de se présenter à une fonction élective, des dispositions existent afin de réglementer le financement des campagnes électorales.
Des mesures qui ont pour ambition de jouer la carte de la transparence et de se prémunir – autant que possible – des scandales.
Ainsi depuis 1988, les candidats aux élections législatives, présidentielles, régionales ou municipales – pour les circonscriptions de plus de 9 000 habitants – n’échappent pas à la loi.
Plafonnement des dépenses, encadrement des ressources sont donc passés au crible. Ainsi, à Bastia comme dans toutes les communes françaises, l’année précédente le scrutin, un mandataire financier est désigné par le candidat pour gérer le compte de campagne.
Un document qui va récapituler l’ensemble des recettes et des dépenses engagées. Le candidat n’étant pas habilité à recueillir les fonds.
78 560 euros de dépenses autorisés au 2e tour
Fixé en fonction du type d’élection et de la démographie de la circonscription, le plafond des dépenses varie de 1,22 à 0,53 euro au premier tour des municipales. Un indice qui diminue – au fur et à mesure – que la population augmente.
Ainsi, pour les neufs candidats en lice aux municipales de mars 2014 à Bastia, le calcul du plafond des dépenses sera réalisé à partir du nombre d’habitants enregistré, soit 43 008, en lui appliquant l’indice de 0,91 euro par habitant au premier tour.
(…)
CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Corse MatinCorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]