Carlu Andria Sisti, fils du militant nationaliste Jo Sisti, a été condamné à trois ans de prison pour violences volontaires sur dépositaires de l’autorité publique. Il avait tiré sur lesgendarmes du GIGN venus l’interpeller.
Michaël Andreani – Alta Frequenza) – Le parquet de Bastia a décidé de faire appel du jugement prononcé le 23 décembre dernier à l’encontre de Carlu Andria Sisti. Rappelons que ce dernier a été condamné lundi à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Bastia. Il était poursuivi pour « violences aggravées sur dépositaires de l’autorité publique ». Les faits qui lui sont reprochés remontent au 5 novembre 2011. Ce jour là, Carlu Andria Sisti, avait tiré deux coups de feu alors que des gendarmes venaient l’appréhender.
Poursuivi pour violences volontaires sur dépositaires de l’autorité publique, en l’occurrence deux coups de feu qu’il a tiré alors que des gendarmes du GIGN venaient l’interpeller le 5 novembre 2011 à Prunelli di Fiumorbu, Carlu Andria Sisti, fils du militant nationaliste Jo Sisti (assassiné le 8 avril 2012), a été condamné aujourd’hui par le tribunal correctionnel de Bastia à trois ans d’emprisonnement.Le tribunal a ordonné le maintien en détention du prévenu qui était écroué dans le cadre de la détention provisoire.Le parquet avait requis cinq ans.La défense avait quant à elle plaidé les circonstances atténuantes en faisant remarquer que les gendarmes n’étaient pas, selon elle, identifiés en tant que tel lors de l’opération.Le jeune homme de 26 ans a par ailleurs été condamné à cinq ans d’interdiction de détenir une arme.Carl’Andria Sisti, comparait devant le tribunal correctionnel pour avoir tiré sur des gendarmes du GIGN lors de son interpellation en novembre 2011. Lors de son audition Carlu-Andria Sisti avait déclaré ne pas avoir pu identifier les militaires. A l’époque, plusieurs mouvements nationalistes avaient dénoncé les conditions de la tentative d’interpellation de Carlu-Andria Sisti, sympathisant indépendantiste, affirmant notamment que « les gendarmes ne portaient pas de brassard d’identification ». Cette version est contestée par les autorités judiciaires. Celles-ci soutiennent, au contraire, que les membres du GIGN « étaient parfaitement identifiés comme étant des gendarmes » et que la procédure d’interpellation s’est déroulée « dans les règles » .
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