Ce soir, Jacques Santoni, 35 ans, tétraplégique, a été mis en examen. Ce matin, un juge de la Jirs désirait entendre Jacques Santoni dans le cadre de l’enquête de l’assassinat d’Antoine Sollacaro, l’avocat tué le 16 octobre 2012, à Ajaccio. Les six hommes et femmes interpellés avant-hier entre Saint-Malo, Bastelicaccia, Bastia et Furiani ont été remis en liberté sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.
À l’issue de son audition devant le magistrat, Jacques Santoni pourrait être mis en examen. À quel titre ? Fourniture de moyens, association de malfaiteurs, commanditaire ? Nul ne sait. À moins que les poursuites contre lui ne motivent pas sa mise en cause dans ce dossier criminel emblématique de la Jirs de Marseille. Selon la police, l’Ajaccien de 35 ans tétraplégique déjà condamné dans l’extorsion du Senso est le « cerveau de la bande du Petit Bar».
Jacques Santoni, etsix autres personnes, ont été interpellés mardi en Corse et à Paris dans l’enquête sur l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro, a-t-on appris de source policière.
Jacques Santoni, 35 ans, qui est tétraplégique depuis un accident de moto, a été placé en garde à vue à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris. Il avait été mis en examen dans une affaire de blanchiment en octobre dernier et écroué à l’hôpital-prison de Fresnes mais libéré au bout de quelques semaines en raison de son état de santé.
Trois hommes supposés proches de la bande et deux femmes sont également entendus dans le cadre de l’enquête menée par la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille.
Dans cette affaire, quatre personnes ont déjà été mises en examen et écrouées.
André Bacchiolelli et Mickaël Ettori sont mis en examen pour assassinat. Pascal Porri, mis en examen pour association de malfaiteurs, est soupçonné du recel de la moto qui a servi à l’assassinat et qui a été retrouvée incendiée. Emile Mela a également été mis en examen pour association de malfaiteurs.
Ils sont tous les quatre présentés par les policiers comme des membres de la bande du « Petit bar » du nom d’un ancien café du centre-ville d’Ajaccio.
L’assassinat de Me Sollacaro, suivi un mois plus tard de celui du président de la CCI de Corse-du-Sud, Jacques Nacer, un autre proche d’Alain Orsoni, ont fortement ébranlé l’île et conduit le gouvernement à renforcer la lutte contre la criminalité insulaire, qui a fait 19 morts en 2012, plusieurs dizaines depuis 2008 et dix-sept morts depuis le début de l’année.
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