La réponse de la gauche porto-vecchiaise ne s’est pas fait attendre. Vingt quatre heures après qu’U Riacquistu regrettait l’absence de dialogue, la gauche, elle, s’étonne de cette « réaction par voix de presse ».
Viviane Biancarelli, élue territoriale, confirme les demandes de rencontres de la part des nationalistes afin d’évoquer la possibilité d’un accord politique pour les municipales et se félicite « de les voir nous rejoindre quant aux analyses sociales, économiques et environnementales. »
Un accord de gestion municipal serait donc possible, les points de convergences sont plus nombreux que les divergences. En fait, le seul point d’achoppement est le soutien d’U Riacquistu envers les clandestins. Pour la gauche, « le rassemblement ne peut se faire que dans un cadre apaisé et respectueux de tous, c’est-à-dire d’une condamnation ferme de la violence et de son usage ».
La condamnation de la violence politique est un préalable, la porte semble définitivement fermée, la gauche ne souhaite pas discuter « d’accords électoraux, à ce jour sans issue ». La messe est dite, sans discussion. L’union de l’opposition est à ranger aux oubliettes.
En revanche, Vivaiane Biancarelli confirme des discussions avec Portivechju Altrimenti, comme nous vous l’annoncions dans nos brèves de campagne, « à la demande de Jean-Christophe Angelini » tient-elle à préciser afin de « démentir fermement avoir sollicité quiconque, organisations ou personnalités politiques ». La question qui se pose est de savoir pourquoi l’union qui n’a pu être réalisée aux municipales de 2008 pourrait se faire cette fois-ci.
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