(Julien Pernici – Alta Frequenza) – La campagne des municipales de 2014 à Bastia prend de plus en plus des allures de guerre des tranchées à gauche, après un week-end mouvementé, et le mot est faible.
Samedi, François Tatti et Emmanuelle de Gentili ont annoncé leur union au sein d’une même liste, menée par le premier cité. A cette occasion, le candidat dissident de la gauche bastiaise a dévoilé un sondage portant sur le premier tour, commandé sur ses deniers de campagne à l’institut CSA, qui place ce nouveau ticket en seconde position, ex-æquo avec Gilles Simeoni à 24%, Jean Zuccarelli étant en tête avec 30%. Une alliance Tatti-De Gentili qui relève d’une provocation inacceptable selon un communiqué parvenu à notre rédaction. Le PRG demande officiellement « que le PS tienne parole et fasse respecter les accords nationaux qui unissent les deux partis, qui plus est dans une des villes les plus emblématiques du PRG qu’est Bastia ». Le PRG revendique par ailleurs « la 4ème place de la liste sud-est pour les élections européennes au titre de son accord avec le PS prévoyant une seconde candidature radicale en France au delà de la tête de liste du grand sud-ouest ». Une alliance que nous explique François Tatti.
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