L’entreprise qui avait suscité un immense espoir pour l’économie du rural s’était achevée en avril 2010, sur le triste feuilleton de la mise en liquidation judiciaire d’une activité lancée deux ans auparavant.
Ressuscitée en 2008 par les arts du feu, la veille usine de Francardo ne résista pas au passif de la société Prumitei qui s’élevait à 2 250 000 euros.
Un chiffre souligné dans un rapport du président du conseil exécutif de Corse, à la page 2 d’un document qui révèle en même temps l’intérêt de la collectivité territoriale de Corse pour la relance de l’activité.
À l’ordre du jour de la session extraordinaire de l’assemblée de Corse qui s’ouvre ce matin, le rapport évoque « la démarche qui anime la CTC, compte tenu de l’intérêt du projet initial reconnu par chacun, vise à prendre les mesures conservatoires qui s’imposent afin d’envisager un redémarrage.
« La perspective de la création d’un centre culturel et artisanal sur une zone rurale du Centre Corse présente l’opportunité de fédérer un certain nombre de dynamiques économiques. Le niveau d’implication des fonds publics dans l’opération initiale ne permet pas d’envisager, à ce stade, un renoncement qui permettrait une capitalisation par saucissonnage par des intérêts privés ».
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