Nièce d’Armand Vanucci, cette jeune sportive du « Boxing club ajaccien » vient de passer professionnelle. Prochain combat en février. Portrait. – La boxe, c’est avant tout une drôle de routine.
En Corse comme ailleurs. Si, chaque année, il y a quelques matchs, gagnés ou perdus, il y a surtout des entrainements, et cela tous les jours de la semaine. Des échauffements, des exercices, avec ou sans machine, des séquences de simulation devant un miroir, ou de sac. Puis, parfois, au final, un petit tour sur le ring pour échanger quelques coups avec son entraineur ou un autre boxeur. A Ajaccio, Johanna Fabiani, 22 ans, vient tous les soirs s’entrainer au complexe sportif du Finosello, où elle rejoint, tout en bas de l’immeuble, les locaux du « Boxing club ajaccien ». Evidemment, autour d’elle, il n’y a pratiquement que des garçons. Des gamins, des adolescents, de jeunes adultes…
C’est sûr, même si l’on sait qu’il y a des filles qui font de la boxe, celles-ci restent largement minoritaires. En tout cas à Ajaccio. Johanna, elle, même si elle a commencé, à cinq ans, à faire du judo, a très vite décidé de se mettre à la boxe. Normal, la boxe elle baignait dedans depuis toute petite, puisque tous ses oncles avaient pratiqué le « noble art ». A commencer par le plus connu d’entre eux, Armand Vannucci, l’un des boxeurs corses les plus célèbres. Notamment grâce à son combat, en 1963, contre Ray Sugar Robinson qui a été six fois champion du monde. Et si Johanna n’était évidemment pas née à ce moment-là, son univers familial restait imprégné de cette histoire que l’affiche du fameux combat contre Robinson lui rappelait en permanence.
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