(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce mercredi, une délégation de la Ligue des Droits de l’Homme a été reçue par le procureur général de Bastia, Marc Désert, quelques jours avant son départ de cette fonction.
Une rencontre qui a été l’occasion pour la LDH de redire son indignation suite aux propos ayant visé, au niveau national, la ministre de la Justice Christiane Taubira, sa condamnation des tirs de roquette ayant visé deux gendarmeries en fin de semaine dernière, et son inquiétude devant la criminalisation de la société corse. Inquiétude, un mot qui revient quant au statut de repenti, qui laisse la porte ouverte selon la LDH à un risque de manipulation de la justice par d’éventuels repentis, avec un déséquilibre entre accusation et défense. La question du fichage des personnes, notamment concernant les empreintes génétiques, a été aussi abordée, la LDH se dressant contre ces méthodes. Enfin, le rapprochement des détenus a été évoqué, la LDH rappelant que ce dossier se doit d’être porté par une volonté politique et non pas seulement par une simple affaire de gestion pénitentiaire.
On écoute les impressions d’André Paccou, responsable de la Ligue des Droits de l’Homme en Corse, après ce rendez-vous
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by @Lazezu
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