Après les trois premières délibérations, l’opposition a quitté les débats. Le quorum n’étant plus atteint la majorité a rappelé deux absents en catastrophe pour boucler l’ordre du jour. Vous avez dit sérieux?
Tout a commencé par un ordre du jour surchargé qui ne favorise pas les débats attentifs et sereins. Avec trente-quatre points au programme, la soirée s’annonçait déjà très longue, comme d’habitude. Mais la majorité en a remis une couche, assommant l’assistance avec la présentation du bilan de l’office de tourisme, le vote du budget supplémentaire et un point d’étape sur le dossier très épais de l’Anru. On aurait voulu décourager les meilleurs tribuns que l’on ne s’y serait pas pris autrement. Bien qu’ayant débuté à 17 h 30, le conseil devait s’éterniser jusqu’au bout de la nuit. Il n’en fut rien, finalement. Tant mieux pour ceux qui avaient déjà une journée chargée dans les pattes. Tant pis pour la démocratie et le ridicule. Au bout des trois premières délibérations interminables, l’opposition a quitté la salle, mettant le quorum en péril. Le vote étant devenu impossible, les débats ont dû s’interrompre une demi-heure dans une confusion pathétique, le temps de rappeler quelques « mauvais élèves » de la majorité absents malgré des votes très importants au programme. Récit.
30 jours d’absence par agent et par an
La bataille s’annonçait féroce. Dans les rangs clairsemés du conseil, les gros dossiers à l’ordre du jour – dont le budget supplémentaire – ainsi que les dernières déclarations de Stéphane Sbraggia sur la gestion municipale dans nos colonnes, annonçaient des joutes verbales disputées. Mais le conseil a débuté sur un rythme lent. Et lourd. Ce fut tout d’abord la présentation du bilan annuel de l’office de tourisme. Entre les explications, certes efficaces, de son président Alex de Lanfranchi et les prises de paroles des uns et des autres, 1 h 30 était nécessaire pour évacuer un dossier qui n’était pas prévu à l’ordre du jour initial. De quoi mettre tout le monde sur les nerfs sachant que le pire restait à venir avec la première délibération du budget supplémentaire. Dans une longue explication technique mais nécessaire, Charly Cervetti a bien évoqué quelques causes pour justifier les dépenses de fonctionnement. Comme un taux d’absentéisme record.
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]