(article du 27 novembre 2013) Condamné depuis maintenant 6mois à l’exil carcéral sans même avoir été jugé, je revendique et assume mon appartenance à la Ghjuventù Indipendentista, structure militante agissant au sein de la Lutte de Libération Nationale afin d’organiser et de former la jeunesse nationaliste.
Je réaffirme devant vous la solidarité politique que j’éprouve à l’égard des militants de la propagande armée, incarnée essentiellement par le Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica.
Incarcéré dans le cadre d’un conflit qui oppose les patriotes corses à l’impérialisme français, je tiens à vous rappeler les principes et réalités qui suivent :
-La Corse est une nation qui fût soumise par les armes, son territoire est occupé par l’armée et l’administration française, le Peuple corse est nié dans son existence même, ses droits historiques et culturels bafoués ;
-La colonisation de peuplement massive fausse le corps électoral et marginalise le Peuple corse sur sa propre terre ;
-La démocratie est confisquée par des clans fidèles à Paris qui maintiennent leur emprise par la fraude électorale, le clientélisme, le détournement de fonds publics et l’appui de la grande voyoucratie ;
-Le Peuple corse est voué à disparaître au sein d’une France jacobine qui souhaite l’assimiler aux mains françaises, sa survie nécessite la mise en place d’un processus politique devant déboucher sur l’indépendance de la Nation corse au sein de l’Europe de demain ;
-Tous les patriotes corses doivent se grouper au sein des différentes structures de la Lutte de Libération Nationale pour participer à l’émancipation du Peuple corse.
Conformément à mon engagement au sein de la Ghjuventù Indipendentista en particulier, et de la LLN en général, je ne reconnais pas à vos institutions le droit de me juger et si vous disposez de moi c’est uniquement par la force et l’intervention de votre police politico-coloniale.
Je porte à votre attention la contestation des patriotes corses incarcérés en région parisienne.
Nous réclamons :
-la reconnaissance de notre statut de prisonniers politiques
-notre regroupement à Fresnes, puis notre rapprochement en Corse
-le droit de contacter nos familles par le biais des cabines téléphoniques installées au sein des établissements pénitentiaires.
Nous resterons attentifs à l’évolution de la situation et je refuserai pour ma part de me présenter à vos interrogatoires tant que nous n’aurons pas été entendus.
Soyez assuré, Mr Thiel, que la détermination des nationalistes corses les suit jusque dans les cellules où la France les maintient prisonniers.
EVVIVA A LOTTA DI LIBERAZIONE NAZIUNALE !
EVVIVA U POPULU CORSU !
Déclaration de Nicolas Battini, militant de la Ghjuventù Indipendentista incarcéré en région parisienne, au juge Gilbert Thiel.
Interrogatoire du 13/11/2013
(…)
by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]