Le juge Philippe Ghislain a indiqué la relaxe pour un journaliste et le directeur de publication de Corse-Matin et précisé que la double plainte de Jean-Jacques Panunzi, avait été jugée « irrecevable ».
Clair, net précis : l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 définit la diffamation comme suit : « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne (…) auquel le fait est imputé, est une diffamation (…)» Hier matin, le tribunal de grande instance d’Ajaccio a été tout aussi clair, net et précis dans le jugement qu’il a rendu, concernant la plainte pour complicité de diffamation de Jean-Jacques Panunzi, président du conseil général de la Corse-du-Sud, à l’encontre de Paul Ortoli, journaliste de Corse-Matin à l’agence d’Ajaccio, et celle pour diffamation assignée à Dominique Bernard, président directeur général du groupe Nice-Matin, et directeur de publication deCorse-Matin. Le juge Philippe Ghislain a, dans son délibéré, indiqué la relaxe des deux hommes et précisé que la double plainte de Jean-Jacques Panunzi, avait été jugée « irrecevable » par le tribunal.
Rappelons que dans un article daté du 27 novembre 2012 et intitulé « Le collectif littoral veut des poursuites contre les préfets qui ont failli », notre confrère citait une source du Collectif pour la loi littoral évoquant indirectement le président du conseil général de la Corse-du-Sud, Jean-Jacques Panunzi. Comme l’avait rappelé l’avocat de Paul Ortoli, Me Marc Maroselli, lors de l’audience du vendredi 18 octobre, « la présence de M. Panunzi dans cet article est anecdotique. Et en aucun cas, on ne trouve des propos à caractère diffamatoire ».
À Paris, hier, avec d’autres élus insulaires, lors de la rencontre avec Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’État, de la décentralisation et de la fonction publique, Jean-Jacques Panunzi, n’a pas encore réagi à ce délibéré.
Par ailleurs, le procès de notre consœur, Isabelle Luccioni, également journaliste à Corse-Matin, à l’agence d’Ajaccio, qui devait comparaître hier matin dans une autre affaire de diffamation dans laquelle elle est poursuivie pour avoir, dans un article du 30 août 2012, évoqué la visite à Olmiccia de Dominique Strauss-Khan, et rapporté des propos virulents lancés à l’encontre de l’ancien président du FMI, a été reporté au 7 février prochain.
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by @Lazezu
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