Le député de la 1er circonscription d’Ajaccio n’a pas suivi la consigne de son groupe parlementaire. Respectant ses promesses, il a été l’un des rares élus de droite à approuver le texte du gouvernement
La double casquette de député-maire s’approche de la fin. Le projet de loi interdisant le cumul d’une fonction exécutive locale avec un mandat de député ou de sénateur a été adopté (302 voix) mercredi en seconde lecture à l’Assemblée nationale. Si la gauche y est mollement favorable, l’ensemble de la droite, le centre et les radicaux sont farouchement opposés à cette loi qui entrera en application en 2017.
Absent lors de la première lecture, le député de la 1re circonscription de Corse-du-Sud a choisi de ne pas suivre les consignes de son groupe. Laurent Marcangeli s’explique sur ce vote « sans enthousiasme ».
Vous êtes un des trois députés de l’UMP à avoir voté cette loi. Entre discipline de groupe et engagements de campagne, le choix a été ardu?
Pas du tout. J’ai voté ce texte pour deux raisons. Tout d’abord pour respecter les engagements pris devant mes concitoyens pendant la campagne des législatives.
Mais aussi pour délivrer un message politique : si je suis élu maire en 2014, je ne serai pas candidat à une autre élection pendant six ans. Je pense que c’est une des raisons qui explique les difficultés du maire sortant : en 13 ans, il a été candidat à huit élections !
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by @Lazezu
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