La polémique sur la mort programmée du Centre de musiques traditionnelles (CMT) et le licenciement de ses salariés a fait l’objet d’une question orale, en ouverture de la session de l’Assemblée de Corse (CTC) qui se tient jeudi 7 et vendredi 8 novembre à Ajaccio.
Pressée par les élus nationalistes qui, depuis plusieurs semaines, montent au créneau, la présidente de la Commission culture, Josette Risterucci, a demandé à l’Exécutif des précisions sur l’avenir du CMT. Le président Paul Giacobbi annonce le reclassement temporaire des salariés licenciés au Musée de la Corse et le contrôle de l’utilisation des fonds publics. Centre de musiques traditionnelles : Les salariés recasés La mobilisation médiatique du monde culturel et des élus nationalistes autour du sort du CMT, en cessation de paiement, privé de subventions régionales de fonctionnement depuis deux ans, de son siège social cortenais et de ses deux salariés, semble avoir porté, temporairement, ses fruits. Ce centre, créé par la CTC en décembre 2000, a pour but d’assurer des missions de coordination, de collecte et de diffusion des données musicales insulaires, orales et écrites mais aussi de former à la pratique des instruments et des chants traditionnels. Ces activités de formation sont, depuis 2009, déléguées à ses associations adhérentes. En 2011, l’actuelle mandature supprime brutalement les subventions de fonctionnement du centre qui réussit à survivre plus d’un an sur ses fonds propres. Mais, les deniers s’épuisant, il finit par déclarer forfait en juillet dernier, soulevant une véritable levée de boucliers du monde culturel insulaire. Les élus nationalistes montent au créneau et accusent l’Exécutif régional de ne soutenir que « les associations maisons, qui sont leur réservoir de voix pour les prochaines élections ».
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by @Lazezu
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