L’ère théodorienne prend fin sur les murs du palais des gouverneurs. Et comme un relai à la mémoire royale débarque dans la ville l’auteur de la dernière oeuvre sur le roi éphémère. Rencontre avec la biographe britannique entre Lumières et obscurantisme politiques.
– Le visage du prince des chimères a disparu de la citadelle. Après plusieurs mois de règne sur la façade ocre, il rejoint les archives du musée. Un ravissant documentaire marionnettiste et un colloque Nouveaux regards ont accompagné le voyage en galeries de Théodore de Neuhoff. Parmi les intervenants à ces événements princiers figurent historiens et littéraires venus discourir de leurs découvertes sur le personnage et son image. L’exposition temporaire terminée, une absente de la cour de recherche royale est pourtant à dénombrer. La dernière biographe anglaise du baron-aventurier, Julia Gasper, n’apparaît dans aucune des confrontations in situ ou filmées de l’exception institutionnelle insulaire. C’est seulement sous verre, dans l’une des salles exposantes que l’ouvrage de la docteur de philosophie apparaît, Theodore Von Neuhoff King of Corsica, the man behind the legend. Malgré cette omission, l’historienne anglaise n’a pas dérogé à ses habitudes vacancières.
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by @Lazezu
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