Depuis quelque temps, nous assistons à une levée de boucliers de descendants d’esclavagistes de la Guadeloupe à l’encontre des familles d’agriculteurs de Daubin Ste ROSE dont les grands-‐parents sont installés depuis plusieurs décennies sur les terres objet du litige.
C’est ainsi que monsieur De JAHAM, qui n’est titulaire d’aucun titre de propriété prétend déloger les agriculteurs et exiger de la justice française la destruction de leurs maisons, au motif qu’il s’agirait de terres que ses parents lui auraient léguées (soi-‐disant ‘’tè ké papa-‐y é manman-‐y lésé pou-‐y’’..). D’autres descendants d’esclavagistes, représentés cette fois par les DESPOINTES, attaquent des militants de la CGTG qui auraient osé s’élever contre des méthodes inqualifiables pratiquées au sein de leurs entreprises. Les De JAHAM oublient ou font semblant d’ignorer qu’ils n’ont jamais acheté les terres dont ils se proclament propriétaires, puisque les premiers colons dont ils descendent se sont accaparés les terres de Guadeloupe par le vol et l’extermination des premiers habitants de ce Pays de Guadeloupe. Les DESPOINTES refusent eux d’entendre la vérité historique..
Hé bien, nous leur disons OUI ! c’est au prix de la sueur et du sang de nos ancêtres que les leurs ont bâti leur richesse passée et actuelle, et dont ils sont aujourd’hui les seuls bénéficiaires.. Un héritage se prend, messieurs avec l’actif et le passif, même si vous prétendez n’être pas coupables des crimes endurés par les nôtres et commis par vos parents. Alors nous vous déclarons,’’ pas coupables, peut-‐être, mais RESPONSABLES ‘’sans aucun doute. Les militants de la CGTG ont dit l’exacte vérité qu’aucun tribunal objectif ne peut contester-‐en dehors de ceux qui appliquaient le Code NOIR-‐ surtout après le vote de la Loi TAUBIRA reconnaissant la Traite et l’Esclavage comme crimes contre l’Humanité, contre notre Humanité. Dans quel monde vivons-‐nous, où nous voyons des descendants de voleurs crier au voleur et s’appuyer sur une justice qu’ils espèrent acquise à leur cause ?
Ne pouvant plus employer les méthodes ‘’directes et expéditives’’ utilisées du temps de l’esclavage, les Sieurs De JAHAM et DESPOINTES, pour casser les syndicalistes et mettre au pas les agriculteurs font convoquer les uns et les autres au tribunal pour obtenir ‘’REPARATION’’. Cette démarche serait risible si elle n’avait pas le caractère de gravité que nous lui conférons, car de victimes, nos compatriotes deviendraient des coupables qu’il faudrait taxer, punir sévèrement et expulser sans ménagement. Ces messieurs qu’une histoire longtemps occultée dérange, doivent se rappeler que la Loi du 30 avril 1849, dite Loi d’indemnisation des colons propriétaires d’esclaves, les a rendus riches puisque chacun de nos ancêtres leur a été payé au prix fort qu’ils ont âprement négocié avec le gouvernement français de l’époque. Donc si REPARATION il doit y avoir, c’est au profit exclusif des guadeloupéens, petit-‐fils d’hommes et de femmes réduits en esclavage des siècles durant.
Le Comité National Guadeloupéen des Réparations s’élève donc avec force contre pareil acharnement et porte son total soutien aux agriculteurs d’une part et aux militants syndicaux d’autre part, objets de toutes les pressions. Les combats à venir seront longs et difficiles, mais ils sont pour nous fondamentaux : ces combats qui s’attachent à la fois à notre Histoire et déterminent notre devenir sont les combats de TOUS les guadeloupéens. Il faut que les De JAHAM et les DESPOINTES, nostalgiques de la colonisation, comprennent que les temps ont changé.
Ce Pays est le nôtre… TAN A PWOFITASYON FINI…
COMITE NATIONAL GUADELOUPEEN DES REPARATIONS ( CIPN.FKNG ! .MIR..)
CIPN : Comité International des Peuples Noirs
FKNG ! : Fos pou Konstwui Nasyon Gwadloup !
MIR (Gwadloup) : Mouvement International pour les Réparations
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by @Lazezu
Revue de Presse
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