Paul Giacobbi, président du conseil exécutif et Josette Risterucci, conseillère à l’Assemblée de Corse et présidente de la commission Tchernobyl, vont « monter » la semaine prochaine à Paris faire entendre la voix de la Corse après la fin de non-recevoir opposée par l’Etat aux résultats de l’enquête menée par l’Ospedale Galliera de Gênes.
Cette étude, réalisée pour la première fois en France à l’initiative d’une région, la Collectivité territoriale de Corse, visait à dissiper le climat de polémiques et de confusion qui entourait, depuis 25 ans, les retombées sanitaires du nuage de Tchernobyl, résultant notamment des lacunes des enquêtes effectuées précédemment par les organismes d’Etat. Il s’agit d’une enquête innovante à plus d’un égard : confiée à un groupement associant hôpitaux, épidémiologistes et statisticiens ; bénéficiant d’un budget de 300.000 € ; exploitant une base de données médicales suivant 16.000 patients (10% de la population concernée) avant, pendant et après le passage du nuage ; ayant éliminé les principaux biais statistiques potentiels, elle évalue avec un haut degré de précision les impacts probables sur les diverses catégories (hommes, femmes et enfants).
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by @Lazezu
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