Rien n’est joué dans la lutte qui, en mars, opposera Laurent Marcangeli à Simon Renucci. Et la liste unique des nationalistes jouera un rôle clef dans cette élection.
– Le 15 septembre, à la foire de la figue, plaine de Peri, on sentait bien que la campagne pour les élections municipale de mars 2014 était partie. Si, comme à l’habitude, beaucoup d’élus de la région ajaccienne s’étaient déplacés pour saluer l’événement, on a bien vu que ce jour-là, leur présence était plus prégnante. Ils sont restés plus longtemps, ont serré beaucoup de mains et discuté.
Entre eux et avec leurs électeurs, passés ou à venir. Xavier Lacombe, le maire de Peri, est resté toute la journée. Tandis qu’Alexandre Sarrola, maire de Sarrola et conseiller territorial, Henri Franceschi, maire d’Ucciani et président du Conseil économique, social et culturel, Jean Biancucci, maire de Cuttoli et conseiller territorial, Jean-Marie Pasquallagi, maire de Tavaco, s’attardaient, eux aussi, au milieu des stands. Sans parler de Paul-François Raffalli, le maire de Tavera, Antoine Ottavi, le maire de Bastelicaccia, François Faggianelli, le maire d’Appietto Il y avait même Felicia Franceschi, la mairesse de Ciamannacce, « descendue » du Taravo pour l’occasion.
Quant à Simon Renucci, le maire d’Ajaccio, et son rival Laurent Marcangeli, ils se sont fait la bise (on est en Corse), avant de discuter sans animosité. Une pause avant le combat qu’ils mèneront, l’un contre l’autre, en mars prochain, et qui constituera l’un des enjeux majeurs des municipales en Corse. Pour l’instant, rien n’est joué, et ils n’est pas dit que ceux qui prévoyaient une défaite assurée de Simon Renucci, au lendemain de son premier combat perdu contre Laurent Marcangeli dans la course à la députation, aient finalement raison.
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by @Lazezu
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