La question de Laurent Marcangeli au gouvernement concernant les motivations de la visite du président Hollande à Ajaccio vire à la passe d’armes avec le Premier ministre. Paul Giacobbi – debout – compte
Moi président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m’occuperai pas de tout… » Chaque citoyen se souvient de la tirade du candidat socialiste à l’occasion du débat télévisé entre les deux tours de la présidentielle. Hier, Laurent Marcangeli a repris la célèbre anaphore pour accuser le chef de l’État d’être un agent électoral à la solde de Simon Renucci, allusion faite bien entendu aux « promesses »de François Hollande à la mairie d’Ajaccio. Le résultat : 4 minutes d’échange musclé à l’Assemblée nationale.
« L’ex-candidat devenu président de la République est venu en Corse pour célébrer le 70e anniversaire de la Libération de la Corse. Cet événement lui donnait pleinement l’occasion d’être en phase avec ses engagements, mais une fois de plus, force est de constater que nous avons été bien loin du compte », a déclaré Laurent Marcangeli, s’adressant au chef du gouvernement.
« Vous n’avez pas été digne »
« A Ajaccio, celui qui devait être le président de tous les Français a profité d’une célébration historique, censée rassembler par-delà les clivages partisans, pour se comporter comme un agent électoral d’une municipalité sortante en manque de confiance »,a-t-il lancé, sous les applaudissements des députés de droite.
Ecoutez Laurent Marcangeli à l’occasion des questions orales au gouvernement cet après-midi. Et écoutez la réponse du Premier ministre à Laurent Marcangeli
LAURENT MARCANGELI JEAN MARC AYRAULT(…)
by @Lazezu
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