Après l’épizootie sévère de 2001, qui avait déjà montré de très sérieuses lacunes, le retour de la fièvre catarrhale révèle les lourdes carences de l’Etat dans le domaine sanitaire agricole, qui est à ce jour de sa compétence exclusive.
Femu A Corsica a dans un premier temps réagit par voie de presse hier et déposé une motion cette après midi à l’Assemblée de Corse
Considérant la gravité extrême de la situation des éleveurs face à l’épizootie de fièvre catarrhale,
Considérant le drame humain qu’elle représente pour une profession déjà en difficulté, et le risque d’effondrement de cette filière,
Considérant les carences des services de l’Etat qui, pourtant instruits par l’épizootie précédente, n’ont pas assumé leur mission de veille et de prévention sanitaire , Considérant l’urgence à agir,
L’Assemblée de Corse
Apporte son soutien à tous les bergers touchés par cette épizootie,
Demande aux services de l’Etat d’assumer toute leur responsabilité en matière de traitement et d’indemnisation de la totalité des pertes : mortalité des animaux, renouvellement du cheptel, surcoût alimentaire des bêtes malades, perte de production de lait et d’agneaux,
Mandate le Président de l’ODARC pour porter ces demandes dans les rencontres avec la profession et l’Etat dans les délais les plus rapides
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
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