Par petite touches, puis par leur rentrée politique les Verts corses se sont repositionnés: laissant de coté le courant nationaliste ils se placent désormais aux côtés du camp de la « gauche ». C’est un changement important qui aura des conséquences
changement de pied
Traditionnellement, en Corse, le courant de l’Ecologie politique était partie intégrante du champ politique nationaliste. Nous partageons les mêmes thématiques: défense de l’environnement, du littoral, de identité corse et de la langue, projet statutaire spécifique à la Corse dans le cadre français d’un « autonomisme différencié », pour une Europe fédérale où la Corse trouve sa place, …
L’Ecologie politique était représenté en Corse par « I VERDI CORSI » partenaires des autres nationalistes, intégrés à la coalition Corsica nazione en 1992, signataires des accords du Fiumorbu de normalisation des rapports entre tous les nationalistes. I VERDI CORSI étaient l’expression corse des « Verts » ,par ailleurs mouvement politique européen, partenaires de la fédération régionaliste française « Région et peuple solidaire ».
En 2010, la situation évolue. Après négociations, I VERDI CORSI n’intègrent pas la coalition « FEMU A CORSICA » estimant que la place qui leur est faite est insuffisante au regard de leur apport.
EN 2010, le parti les Verts se refonde et devient « Europe écologie les Verts ». François ALFONSI, nationaliste et écologiste convaincu, membre du PNC, devient député européen de ce même mouvement. Localement les Verts adoptent aussi le sigle Auropa Eculugia I Verdi.
En 2012, une nouvelle direction est donnée à Europe écologie les verts. dans les deux sens du terme. De nouvelles têtes, d’autres (historiques) que l’on ne voit plus (jean Graziani, Norbert Laredo). Nous respectons bien sùr les décisions démocratique de chacun.
La nouvelle orientation politique est donnée: les Verts se positionnent, à l’occasion des Municipales, dans le camp de la « gauche corse ». Ils s’affirment soutiens et partenaires de Simon RENUCCI à Aiacciu, de François TATI à Bastia. Ce dernier soutien fait grincer quelques dents en interne car ce dernier pas son positionnement idéologique est bien loin des fondamentaux d’Europe Ecologie en général. Il est contre le statut officiel de la langue corse, contre toute autonomie,…
La rentrée politique d’Auropa Eculugia i verdi ce vendredi 20 septembre donne à nouveau le ton. L’orientation est confirmée, la normalisation des verts corses confirmé par la présence d’un responsable « national » du mouvement pascal DURAND. EELV étant un parti de gouvernement, c’est un fait nouveau.
Les militants corses d’EELV ont fait leur rentrée sur le thème du statut de résident et du foncier. Petit contre-pied, ils ne se prononcent pas (plus ?) en faveur de ce dispositif. Ils baissent déjà les bras et listent les difficultés : obstacle constitutionnel, possibilité d’avoir des prètes noms,…
Ils se concentrent sur d’autres outils, à Constitution constante disent-ils,pour lutter contre la spoliation: une fiscalité plus forte sur les résidences secondaires, un contingentement des résidences secondaires dans les PLUs (25% maximum comme en Italie ou en Suisse) , inclure les résidences secondaires dans le calcul de l’obligation de construire des logements sociaux, renforcement des SCOTs,…
En bon parti national, ils proposent de faire inclure tout ou partie de ces dispositions par voie d’amendement au Parlement dans la discussion de le LOI DUFFLOT. Ils le disent eux-mêmes : « ce n’est pas gagné d’avance ».
Pour un militant politique corse, si un alignement sur un parti « français » ne sert m^me pas à être entendu et suivis , ça pose problème pour la suite...
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]