Le président du groupe de droite à l’assemblée de Corse dénonce les connivences électorales, égratigne les radicaux de gauche et lance la candidature de Jean-Jacques Panunzi aux prochaines sénatoriales
La gauche est aux commandes depuis trois ans. Quel bilan dressez-vous de la politique de l’exécutif ?
Concrètement, la Corse est loin d’aller mieux. Les dossiers structurants n’ont pas avancé. Regardez le Padduc ou les transports. L’exécutif verse dans la méditation. Les seules réalisations constatées sont à mettre au crédit des exécutifs précédents : je pense à la réalisation de la quatre voies Borgo-Vescovato, de la 3e tranche du PEI, de la déviation de Bocognano ou au déroulement du départ du Tour de France en Corse pour sa 100e édition. Le grand changement est venu de la méthode. On ne cesse de créer et de réunir des commissions, de diligenter des études, etc.
Vous critiquez la méthode, mais en misant sur le consensus Paul Giacobbi a engagé les dossiers de fond. Doutez-vous des résultats ?
Paul Giacobbi laisse croire que tout est possible. Il a engagé des réflexions qui tournent toutes autour de la révision de la Constitution, comme si c’était une formalité. Or, c’est fonder beaucoup d’espoirs sur un résultat hypothétique. Le principe de l’action publique est de s’inscrire entre le possible et le souhaitable. Le président de l’exécutif favorise des connivences électorales en fabriquant de faux consensus. Oui, sur le principe, la Constitution peut être modifiée. Mais dans le cas du statut de résident, il faut carrément changer la Constitution.
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by @Lazezu
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