L’administration pénitentiaire avait jusqu’à hier midi pour communiquer au tribunal administratif de Paris les justifications du projet d’évasion d’Yvan Colonna.
Via sa défense il avait contesté son transfèrement de la centrale d’Arles où il purge sa peine de réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac, à celle de Réau. Cette procédure devait statuer sur la forme, tandis qu’une autre est pendante, sur le fond. Alors qu’en début d’après-midi, le tribunal n’avait pas de nouvelles de l’administration pénitentiaire, les choses connaissaient un bouleversement en fin de journée avec la découverte d’un fax sorti du chapeau.
«Un document de l’administration pénitentiaire envoyé ce matin à 11 h 50 a été retrouvé par le tribunal administratif en début de soirée à cause d’un problème informatique », a déclaré hier Me Patrice Spinosi qui n’avait encore été destinataire des écritures au moment où nous écrivons ces lignes. « Il n’y a pas de systématisme dans la suspension du transfert, mais cela signifie que la porte est ouverte », a-t-il conclu. Une chose est sûre après ce nouvel épisode rocambolesque. Depuis Borgo 2001 et la sortie par la grande porte de trois membres de la Brise de mer, il y a toujours un fax douteux au centre d’une évasion.
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by @Lazezu
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