Lors de la rentrée politique de Femu a Corsica, dimanche, à Corte, Gilles Simeoni a évoqué la stratégie de son mouvement pour les prochaines échéances électorales, notamment les Municipales de mars 2014.
Le leader nationaliste modéré confirme, à Corse Net Infos, qu’il sera bien candidat à Bastia. Il réagit à la dénonciation de la gouvernance autocratique de l’équipe Zuccarelli et au bilan sans concession de la mandature fait par François Tatti (cf interview par ailleurs). Et remet les pendules à l’heure.
– Lors de votre rentrée politique, quel message avez-vous lancé à vos militants ?
– Nous lançons un message aux militants afin que la mobilisation soit portée à son maximum. Nous sommes à l’heure des choix et à la veille d’échéances très importantes, d’une opportunité extraordinaire d’engager la Corse dans un chemin d’espoir. L’Assemblée de Corse (CTC) ne peut pas, seule, traiter le problème, qui exige une implication maximale de l’ensemble des Corses, de toutes les forces vives de l’île pour construire une dynamique gagnante.
– Au-delà des votes à la CTC, la problématique n’est-elle pas aussi électorale ?
– La problématique va bien au-delà du vote de la fin du mois de septembre, même au-delà des échéances électorales, municipales et territoriales, à-venir, certes décisives. La Corse est à un point de bascule, aussi la séquence politique d’ensemble est-elle déterminante ! Il devient possible de dégager une ou des majorités de progrès en fédérant les gens autour de valeurs, de logiques de projets et d’idées qui, hier, étaient portées par les seuls Nationalistes et qui, aujourd’hui, sont majoritaires au sein du peuple corse.
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
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