Les producteurs insulaires sont condamnés à l’excellence et à l’originalité pour imposer leurs productions à l’international. Les productions concernées relèvent de marchés de niche, bénéficiant ainsi d’une concurrence moins forte et d’un potentiel de marges élevées.
Dans un monde en profonde mutation, un environnement économique concurrentiel et une globalisation des problèmes où tout est interaction, il n’est plus possible d’envisager le développement local de façon autocentrée. Aussi les collectivités territoriales ayant en charge le développement local doivent absolument élaborer et dérouler des stratégies incluant des enjeux, des problématiques et des paramètres internationaux. Que les politiques globales traitant les grands enjeux du monde, relèvent toujours de l’Etat ne change rien à l‘affaire. En effet, les collectivités territoriales disposent d’une marge d’action importante et leur engagement peut s’avérer particulièrement performant, en particulier aux plans de la bonne compréhension des dossiers traités et de la réactivité.
Par conséquent, dans une perspective d’ouverture à l’international ayant pour objet de promouvoir et commercialiser des produits insulaires à l’exportation, la Collectivité Territoriale de Corse est en droit et en devoir d’agir. Dans ce contexte de marché ouvert où nombre d’acteurs sont des géants économiques et disposent de moyens d’action considérables, la Corse qui n’a pas et n’a jamais eu de production de masse, et ne peut compter que sur de modestes politiques publiques d’aide, est-elle en mesure de tirer son épingle du jeu ? La réponse est affirmative pour peu que ses décideurs institutionnels et surtout ses entreprises acceptent les contraintes du marché et prennent en compte la réalité économique insulaire.
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Journal De la CorseCorsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]