Les propos tenus par le ministre de l’Intérieur sur la violence en Corse et la coofficialité de la langue n’ont pas choqué la majorité des Corses, mais provoqué de nombreuses réactions politiques.
Etaient-elles outrancières ou justifiées ? C’est la questions que nous avont posée à des représentants de la classe politique insulaire. Edmond Simeoni, en interpellant Manuel Valls, a parlé de « racisme d’Etat » (voir Corsica n° 165 de juin 2013). Laurent Marcangeli, député de la Corse-du-Sud a stigmatisé à la tribune de l’Assemblée nationale les propos du ministre de l’Intérieur qui aurait « insulté les Corses en liant la violence à leur culture », avant de lui demander des excuses publiques. François Alfonsi, député européen et membre de la direction du PNC, l’a accusé, dans Arritti, de « se mettre dans les pas de Chevènement ». Et Jean-Guy Talamoni, conseiller territorial de « Corsica Libera », l’accuse, ce mois-ci, dans « Corsica » (voir plus loin) de s’adresser « au beauf français de base qui a envie d’entendre parler mal des Corses, des Juifs et des Arabes. »
by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
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