Patrick Strzoda sur le départ. Et une dernière réception. Hier soir. Un discours. Comme une évidence. Pour oser, une fois encore, des vérités. Et redire sa confiance en une île qui n’a pas « fini d’étonner »
Classieux, avions-nous dit, dans la dernière interview que nous avait accordée le préfet de Corse.Classieux, Patrick Strzoda l’aura été jusqu’au bout.Jusqu’à cette ultime réception.à son image.Sans chichis ni manières.à l’image d’un homme qui, lorsqu’il serre une main, donne – nous l’avions aussi évoqué – sa confiance.
De l’homme au serviteur de l’État, une dernière tribune aussi.Sans caractère officiel. Bien plutôt en mode amical. Hier soir, il y avait le monde qu’il doit y avoir en ce genre de circonstances. Sauf que. Il y avait également, à côté du beau monde, des hommes et des femmes.Plus anonymes. Ceux que le préfet de Corse aimait côtoyer, ceux qu’il avait connus au détour d’un chemin.
Côté beau monde – Paul Giacobbi, Dominique Bucchini, Jean-Jacques Panunzi – un discours monopolitique. Saluant le partenaire loyal ayant su se faire l’avocat de l’île à Paris.Le préfet, bien sûr, en tant que chef d’orchestre d’une administration. Il fallait cette ligne officielle, tradition oblige.
Humilité contre fatalisme
La tradition, justement, Patrick Strzoda s’y est plié.À travers l’exercice du propos.Chez lui, prenant la forme d’un à-propos bienveillant. Avec une conviction en guise de fil rouge : « En Corse, l’État doit se faire accepter ».
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by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse,
Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]