Une fois n’est pas coutume, l’émission de France 3 Corse ViaStella a débuté par l’écoute d’un enregistrement cette semaine. Pour l’occasion, Jean-Marie Arrighi a réentendu les propos de Manuel Valls sur France Inter. Des propos qui évoquent notamment la violence comme une « réalité enracinée dans la culture corse ».
Et même si l’inspecteur d’académie en charge de la langue corse admet que le ministre a nuancé ses propos dans les phrases suivantes, il considère qu’ils ne sont « pas acceptables ». Et remet les pendules historiques à l’heure. « La violence qui était enracinée, c’était la vendetta au XVIIe et au XIXe siècle, à l’époque où les familles élargies fonctionnaient comme autant d’États », rappelle-t-il.
L’histoire évoque sans difficulté ces « guerres » où le préfet et l’évêque faisaient fonction d’émissaires des Nations unies et où les guerres s’achevaient par des accords de paix.
Transfert de responsabilité
Il rappelle aussi la notion de « violence légitime » en rappelant que c’est grâce à elle que la Corse s’est libérée seule.
Interrogé par Jean-Vitus Albertini, Roger Antech et Alexandre Sanguinetti, Jean-Marie Arrighi se refuse cependant à faire un parallèle entre ces violences passées et la situation actuelle. « La différence entre les vendette et ce qui se passe aujourd’hui, c’est que tout le monde était concerné. Actuellement, si j’en crois ce qu’en disent les articles notamment, il n’y a pas plus de cinquante personnes directement concernées »,précise-t-il.
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