(Unità Naziunale – Publié le 12 avril 2018 à 19h55) En début d’après-midi, le juge Pablo Llarena, a décidé de ne pas libérer Jordi Sanchez.
L’ancien président de l’association ANC, l’assemblée nationale catalane ne pourra donc pas être élu président du gouvernement de la généralité. C’est le quatrième refus de la part de la justice espagnole, et un parlement catalan qui se retrouve à nouveau dans l’impasse.
La raison invoqué : En tant que président, Jordi Sanchez pourrait s’orienter dans le « sens d’une rupture de l’ordre constitutionnel » …
La preuve est faite que la justice madrilène décide selon son bon vouloir, de la direction politique que doit prendre la généralité de la Catalogne !
Les avocats de Jordi Sanchez avaient pourtant produit, les conclusions de la commission des droits de l’homme de l’ONU, qui confirmaient clairement qu’il n’avait pas à rester en prison, et que ses droits fondamentaux étaient bafoués !
Autre exemple de la dérive inquiétante de cette même justice : Ces mêmes juges voulaient condamner pour acte de rébellion et de terrorisme, passible de 30 ans d’emprisonnement, deux manifestants des comités de la république catalane : Leurs crimes : Avoir soulevé des barrières d’autoroutes pour faire passer gratuitement les automobilistes ! une action afin de les sensibiliser sur la situation politique de leurs pays !
Heureusement le procureur n’a pas retenu ces chefs d’inculpation, et a libéré ces deux militants, placé toutefois sous contrôle judiciaire.
La position sans aucune concession de la part de la justice espagnole, n’offre que bien peu de perspectives à la survie de le démocratie catalane.
Seule une forte mobilisation internationale pourrait éventuellement changer ce très inquiétant scénario. La suite se conjugue au quotidien…
Voici un point d’information écrit par François Tortos membre du comité.
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