C’est une sorte de caverne d’Ali Baba, où sont célébrées les noces de la mode et de la solidarité. « Charity shops » …. Cela pourrait se traduire par « boutiques solidaires ». Toutes les villes du monde accueillent ces Charity shops. Cela se fait de plus en plus. Signe des temps, sans doute.
Peut-être, aussi, l’expression d’une prise de conscience, qui tendrait à modifier les comportements, à tout le moins ses habitudes en matière de consommation. Car, dans ces boutiques, acheter est aussi un geste social. Simple, et franchement agréable. Charity shops ? Il y en a pour tous les goûts, on répond à chaque besoin ou presque : vêtements, electro-ménager, puériculture, mobilier, informatique … Les petits prix qui y sont pratiqués expliquent d’abord leur succès. Il n’empêche. Le bénéfice n’en est pas moins humanitaire. Il faut savoir que les personnes qui vous y accueillent peuvent être salariés, mais sont pour la plupart bénévoles. Et si la satisfaction de « faire de bonnes affaires » est soouvent la plus forte, il n’en est pas moins vrai que de rayons en rayons finissent par se côtoyer des populations que tout sépare par ailleurs. De la mère de famille en panne de budget jusqu’aux fashion victims. C’est bien ce qui se passe dans la « vestiboutique » de la Croix Rouge à Bastia.
Peut-être bien un des lieux les plus méconnus de la ville. Ici, tout est foutraque et organisé à la fois. L’exiguïté des locaux et l’afflux des dons vestimentaires en font une entreprise de tri, de lavage et de rangement. A grand peine. Car il est à regretter que les lieux soient en mauvais état, et la mise en valeur de la marchandise s’avère quasi impossible. Alors que sur le continent, nombre de ces boutiques de « deuxième main » ont fait le choix habile d’une jolie déco : ici, en Corse, nous sommes à rebours de la tendance. Christine, maîtresse des lieux, connaît son affaire. Si son époux est marin c’est elle qui tient la barre. Et gère à merveille ce petit espace où le linge est roi. Cette jolie brune aux yeux bleus affiche une bonne humeur de bon aloi, même s’il lui arrive, parfois, de pousser des petits « coups de gueule », lorsque, par exemple, certains de ses clients essaient de marchander un produit dont le prix affiché n’excède pas 2 ou 3 euros.
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corsicaInfurmazione by @Lazezu
Revue de Presse et suite de l’article :
Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI), sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM
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