On se souvient qu’en 2003, la Corse repoussait la fusion des départements avec la région, réforme voulue par Lionel Jospin puis par Nicolas Sarkozy. C’est désormais l’Alsace qui repousse ce début timide de simplification administrative. Comme si la France, pays centralisé par excellence, buttait sur la centralisation locale.
Une Corse archaïque et clientélaire
Le président Jacques Chirac et son Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, auteur d’une réforme de la décentralisation, avaient pris l’initiative d’un référendum en Corse portant sur la fusion des départements et de la région. Les partisans du projet – une majorité de grands élus – déploraient alors la multitude d’institutions qui se chevauchaient, dans une région de 300.000 habitants. Le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, en avait fait son cheval de bataille. Il semblait n’y avoir aucun doute quant au résultat de la consultation prévue pour juillet 2003. Une majorité d’élus militaient en faveur d’une telle simplification. Les nationalistes s’étaient déclarés en faveur du oui tout en trouvant la réforme trop timide. Seuls s’y opposaient le bloc zuccarellistes-chevènementistes, les communistes et l’extrême-droite, et quelques vieilles badernes bleu blanc rouge vermillon. Hélas, la bataille contre la réforme des retraites, l’arrestation d’Yvan Colonna survenue deux jours avant le scrutin ont bouleversé la donne.
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