Tout d’abord nous voulons exprimer toute notre solidarité et nos condoléances aux proches et aux amis de Xabier Lopez Peña.
Nous voulons dénoncer l’atitude de l’administration française (la prison, l’administration pénitenciaire, l’hôpital et le préfet de police) envers les proches de Xabier Lopez Pena. L’administration française doit répondre à toutes les questions qui se posent autour de l’hospitalisation et de la mort de Xabier Lopez Peña.
Nous le disons clairement la façon dont a été traité Xabier ne respecte pas les droits humains fondamentaux. Il ne fait aucun doute que la mort de Xabier Lopez Peña est une conséquence de la politique pénitenciaire criminelle qu’imposent les états français et espagnol aux prisonniers politiques basques.
Logiquement cette conclusion crée de la colère. Mais pas seulement, elle éveille de la crainte parmi les acteurs sociaux-politiques en Pays Basque, et il faut que ceux qui ne l’ont pas encore fait se positionnent publiquement de la même façon que l’ont fait M. Brisson et J.J. Lasserre.
Pour que cela ne se répète plus, nous appelons l’état français à
– Libérer les prisonniers malades
– Libérer les prisonniers remplissant les conditions de la liberté conditionelle
– En finir avec la dispertion, pour respecter sa propre législation
Les états français et espagnols font le choix de faire perdurer le conflit, ils gachent l’opportunité d’une résolution du conflit en pariant sur le bloquage et l’enlisement, avec les conséquences qui en découlent dont la mort de Xabier.
Il est terrible de voir que l’état français s’aligne sur l’état espagnol en ce qui concerne le processus de résolution du conflit. La France n’aurait pas d’autre choix que de s’aligner sur l’Espagne ? Mensonge ¡ Ces dernières années la France a su prendre des décisions sur la scène internationale, comme le prouvent les interventions au Mali et en Libye.
L’opportunité d’une résolution du conflit reste ouverte comme le montre le contexte :
– La volonté et la disposition totale de l’ETA au dialogue
– Le soutien et l’engagement de la communauté internationale pour mener le processus à son terme.
– En Pays Basque nord, des représentants politiques, toutes couleurs confondues ont exprimé leur engagement, via la déclaration de Bayonne (durant le forum pour la paix du 15 décembre 2012), au dialogue et en ce qui concerne les conséquences du conflit ils ont souligné le besoin d’avancées surtout pour les prisonniers.
– La société basque dans sa majorité est mobilisée et engagée et c’est la clé pour dépasser le bloquage. En sont les exemples les manifestations monstres du 10 novembre à Bayonne et du 12 janvier à Bilbao, ainsi que les forum pour la paix de Bayonne, Bilbao et Pampelune.
Au vue de la situation SORTU lance un appel au gouvernement français :
– D’une part à Christiane Taubira ministre de la justice : que les droits des prisonniers politiques basques soient respectés lors de leurs procès, que les malades soient libérés, que les libérations conditionnelles soient acceptées et que les prisonniers puissent être incarcérés en Pays Basque.
– D’autre part, à François Hollande : qu’il agisse avec responsabilité devant l’opportunité historique de résoudre le dernier conflit politique de cette ampleur en Europe.
Nous appelons les habitants du Pays Basque participer aux mobilisations organisées par HERRIRA aujourd’hui et demain.
La presse en parle / Suite et source de l’article
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale] Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !