Le procès en appel de cinq personnes poursuivies pour avoir aidé Yvan Colonna durant sa cavale après l’assassinat du préfet Erignac, en Corse, s’ouvre jeudi à Paris. Le berger de Cargèse refuserait de témoigner.ne décennie après les faits, et trois ans après le premier procès, les complices de Colonna vont être rejugés à partir de ce jeudi.
En première instance, en mai 2010, Marc Simeoni, Patrizia Gattaceca, Frédéric Paoli et André Colonna d’Istria avaient été condamnés à des peines allant de 10 mois à 3 ans avec sursis pour recel de malfaiteur et d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Un cinquième prévenu, Claude Serreri, beau-frère d’Yvan Colonna, avait été relaxé. Concrètement, il est reproché aux accusés d’avoir apporté un «soutien matériel et logistique» au berger de Cargèse du 23 mai 1999 au 4 juillet 2003, date de son arrestation par les policiers du Raid. Ils auraient précisément hébergé et caché celui qui était alors le suspect numéro un dans l’affaire de l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio.
Selon l’accusation, un «réseau clandestin» s’était très rapidement mis en place, composé notamment d’André Colonna d’Istria, gérant d’un camping de Propriano et fervent militant nationaliste, de Frédéric Paoli, qui ne connaissait pas directement le berger de Cargèse mais lui aurait offert un toit à la demande d’Istria, de Claude Serreri, le frère de l’ex-compagne de Colonna, de Marc Simeoni, fils du chef nationaliste Edmond Simeoni et ami proche du fuyard, et enfin de Patrizia Gattaceca, chanteuse et amie intime également. Cette dernière est la seule à clairement confirmer son rôle dans l’affaire. Elle le revendique, même, comme un «acte militant».
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