Une délégation de Corsica Libera a rencontré ce mardi 9 avril le Directeur Général de l’Agence Régionale de la Santé pour que les régions en difficultés sanitaires (Taravu, Dui Sevi – Dui Sorru, Niolu, Capicorsu…) se voient attribuer rapidement des moyens pour traiter l’urgence vitale afin de permettre aux corses d’avoir un accès égal aux soins de première urgence.
Corsica Libera a également fait part de sa vigilance quant aux possibles tentations de vente du patrimoine foncier et immobilier des structures publiques hospitalières pour combler leur déficit. Ce patrimoine foncier et immobilier provenant principalement de dons de familles corses et le déficit provenant de la mauvaise gestion chronique de ces structures hospitalières, Corsica Libera a fait valoir que ce patrimoine devait rester la propriété exclusive des structures publiques hospitalières. Il a été convenu qu’il n’y aurait aucune vente de patrimoine pour combler le déficit.
Les seules ventes qui pourraient avoir lieu devront nécessairement attendre la fin de l’audit en cours afin que ce patrimoine ne soit pas bradé et devront obligatoirement se faire dans un but de développement ou de valorisation de la structure hospitalière qui en est propriétaire.
Corsica Libera a ensuite fait part de ses propositions quant à la création d’un CHR (Centre Hospitalier Régional) et plus tard d’un CHU (Centre Hospitalier Universitaire) pour la Corse et de la nécessité de réhausser le coefficient géographique.
LE DIRECTEUR REGIONAL DE L’ARS SUR ALTA FREQUENZA
(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Ce ne sont peut-être pas les douze travaux d’Hercule mais la tâche à laquelle s’est attelée l’agence régionale de la santé ne ressemble justement en rien à un parcours de santé. L’ARS a lancé le Pacte territoire santé pour lutter contre ce que l’on appelle les déserts médicaux, un désert qui commence, selon les canons mis en œuvre, au-delà d’une demi-heure de route d’un point de santé X.
Il faut dire qu’avec 92 % des communes classées en zone montagne regroupant 45 % de la population, la Corse ne manque pas de médecins, ni même d’autres professions de santé. Problème, ceux-ci se concentrent sur le littoral, ou du moins les zones urbanisées, créant de fait ce que l’on appelle un désert de santé.
Autre Problème, le corps médical, médecins compris, ne veut plus aujourd’hui s’installer dans ce que l’on appelle le rural car les standards de vie ont changé au bénéfice justement de la qualité de vie. Un pacte, trois objectifs, douze engagements! L’ARS a finalisé un document qui constitue en fait son plan de marche. Philosophie de celui-ci avec Jean-Jacques Coiplet, directeur régional de l’Agence.
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