Un montant qui ignore la crise. Enfin presque. Avec des prêts cumulés qui tournent autour de 161 millions d’euros en 2012, la Caisse des dépôts et consignations, plus communément appelée la Caisse des dépôts, a été généreuse envers la Corse.
Certes, un tout petit peu moins qu’en 2011, mais l’institution financière publique créée en 1816 et placée sous le contrôle direct du Parlement, a su garder le cap, comme l’a expliqué, hier, au cours d’une conférence de presse, à Ajaccio, la directrice régionale, Nathalie Duhamel, à l’occasion des résultats de l’an passé.
Même si au plan national, la Caisse des dépôts a connu une année « noire », en 2012 avec une perte nette de 458 millions d’euros, creusée notamment par des dépréciations sur la banque franco-belge Dexia et sur le groupe de transports publics Transdev.
Mais c’est surtout la participation dans France Telecom (d’environ 13,5 %), logée dans le Fonds stratégique d’investissement (FSI), qui a plombé son exercice 2012.
Enfin, l’institution financière a connu une année noire en Bourse, son cours ayant dévissé de 31 % entre fin 2011 et fin 2012.
« En Corse, l’exécutif articule ses principales actions autour de trois axes que l’Union européenne considère comme des moteurs croissances : une croissance qui repose sur une économie de la connaissance, de l’innovation et du développement des technologies de l’information ; une croissance durable sur une économie compétitive et économe en ressources, voire qui valorise les ressources naturelles de la Corse, enfin la croissance partagée qui intègre les objectifs de lutte contre la précarité. La Caisse des dépôts a été présente sur ces trois axes de développement », précise Nathalie Duhamel.
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