17h. Le mandat d’arrêt européen visant Aurore Martin « sera mis en oeuvre », prévient le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, depuis Montpellier.
16 h 42 : Aurore Martin s’exprime sur la radio basqueInfo Zazpi.
16 h 35 : l’opération policière est « arrêtée » au motif d’un « trouble à l’ordre public ». Cette décision de la police s’explique par une volonté de ne pas se retrouver dans une situation de confrontation physique avec les militants, présents en nombre sur la place.
Vers 16 heures. La Police cerne le bar et la place pour procéder à l’interpellation.
15h30. Aurore Martin, qui souffre d’ecchymoses, se réfugie avec les militants qui l’accompagnent dans le bar « Les Pyrénées », situé Place Saint André.
15h20. Lorsque les policiers évacuent Aurore Martin en la portant dans l’étroit et très incliné escalier de l’immeuble, les militants basque venus en renfort se présentent. Après une bousculade et sous la pression des dizaines de personnes présentes, les policiers relâchent Aurore Martin, manifestement pour ne pas envenimer la situation.
15h15. Entrés dans l’appartement, les policiers procèdent à l’arrestation d’Aurore Martin. Ils lui laissent le temps d’enfiler ses chaussures. Pendant ce temps-là, les militants basques présents aux côtés d’Aurore Martin dans l’appartement alertent d’autres militants du vieux Bayonne.
15h10. Un groupe de policiers cagoulés se présente à la porte de l’appartement. Après en avoir obstrué le judas, ils demandent à ce que la porte leur soit ouverte.
15 heures, ce mardi, à Bayonne. Aurore Martin répond à l’interview de journalistes dans un appartement situé au troisième étage d’un immeuble du vieux Bayonne en présence de plusieurs militants basques.
Le mandat d’arrêt européen visant la militante basque française européenne Aurore Martin « sera mis en oeuvre », a prévenu mardi 21 juin le ministre de l’Intérieur Claude Guéant après qu’une opération visant à l’interpeller à Bayonne a dû être interrompue.
« Cette dame est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen. Il est du devoir de la police française de mettre en oeuvre ce mandat d’arrêt. Et il sera mis en oeuvre », a déclaré le ministre à quelques journalistes en marge d’une visite à Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
Une opération policière visant à interpeller Aurore Martin, qui devait être transférée en Espagne, a été mise en échec par des militants basques. Cette opération a été « arrêtée » au motif d’un « trouble à l’ordre public », selon une source policière.
D’importantes forces de police, qui s’étaient regroupées devant un café du Petit Bayonne, où la militante s’était réfugiée après avoir échappé à son arrestation, ont quitté les lieux peu après 16h30, a constaté une correspondante de l’AFP. Des militants basques sont en effet parvenus à interrompre l’opération policière en cours, a-t-on appris auprès du Comité de défense des prisonniers basques Askatasuna.
« faits de participation à une organisation terroriste, et terrorisme »
La militante basque, récemment sortie de la clandestinité où elle se cachait pour échapper à son transfert, était visée par une opération policière destinée à l’arrêter, en début d’après-midi, dans un appartement au centre-ville de Bayonne, a indiqué une porte parole d’Askatasuna, Anaïz Funosas, qui se trouvait sur les lieux au moment des faits.
Aurore Martin, 32 ans, fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis à son encontre le 13 octobre 2010 par un magistrat de Madrid en vue de poursuites pénales pour des « faits de participation à une organisation terroriste, et terrorisme », commis en France et en Espagne de 2005 à 2008.
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