C’est autour d’une banderole avec un mot d’ordre inscrit noir sur blanc « La Corse dans la nation française une et indivisible » que se sont réunis, ce week-end à Lucciana, les membres de l’association France-Corse. Pour présenter leur bureau directeur et rappeler leurs revendications.
« Nombre d’élus voudraient imposer, une fois de plus, à la population insulaire, un projet intégrant des revendications nationalistes notamment la coofficialité de la langue corse avec la langue française, un statut de citoyen-résident corse, le transfert d’un pouvoir fiscal voire d’un pouvoir législatif,explique le bureau de France-Corse. « Ce sont des points anticonstitutionnels et contraires aux concepts qui fondent notre République selon lesquels la seule langue officielle est le français et chacun est libre de s’installer sur le territoire national là où il le souhaite. »
Et alors que doit se tenir aujourd’hui à Corte, un événement culturel autour de la langue corse, de la coofficalité et du bilinguisme, France-Corse explique sa position. « La coofficialité est un piège, affirme Marie-Dominique Roustan-Lanfranchi, présidente de France-Corse. Nous souhaitons, nous aussi, que notre culture régionale, et donc la langue corse, soit sauvegardée mais cela ne peut pas résulter d’un changement statutaire ou reposer sur des contraintes. Cela dépend de notre seule volonté notamment dans le cercle familial. »
« Nous sommes d’accord pour que le corse soit enseigné dès le plus jeune âge mais de manière facultative, il ne doit pas être mis en concurrence avec la langue française, ajoute Hyacinthe Santoni, vice-président de France-Corse, ancien député et conseil général RPR des Bouches-du-Rhône.
La Presse en parle – Suite et source de l’article
Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
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